Tuesday, May 28, 2019

Vevey, ville de la tartelette amendine


La ville de Vevey est secouée par une crise politique exceptionnelle qui dure maintenant depuis deux ans. L’envoi récent d’un commandement de payer de la part l'exécutif communal aux deux  municipaux de Vevey Libre indûment suspendus a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

Lors d’un entretien téléphonique avec la RTS, la syndique, Mme Elina Leimgruber, nous a expliqué qu’au vu des leçons tirées de l'époque de Monsieur le syndic Dominique Rigot, elle-même étant chargée de veiller aux intérêts de la ville, elle était obligée d'envoyer lesdits commandements.

Cette manière de raisonner revient à assister à Cyrano de Bergerac et de résumer la pièce à une recette de tartelette amandine Ragueneau. Oui, en effet, dans la pièce figure une recette de tartelette mais Cyrano de Bergerac est avant tout une histoire d'amour.

La faute première qui a entaché la syndicature de Monsieur Rigot est un licenciement abusif d’un employé cantonal par la commune. Ce n’est qu’en deuxième temps que les investigations ont épinglé M. Rigot pour sa gestion de la crise, en tant qu’à la fois syndic et avocat de la commune et pour son manque de transparence envers ses collègues municipaux. La question d’une demande de remboursement au canton en dehors des délais de prescription n’est qu’une considération subsidiaire.

En 2005, des comportements assimilables au mobbing ont coûté 650’000 CHF à la ville. Dans la législature 2016-2021 nous sommes face à des dérives autoritaires de la part d’un exécutif communal qui les justifie ironiquement par ce même cas de mobbing ayant eu lieu 15 ans en arrière.

La leçon à tirer de Cyrano de de Bergerac n’est pas une recette de tartelette amandine mais de traiter avec respect les employés de la commune, les élus y compris.

1 comment:

Unknown said...

Ceki, merci de mettre en lumière, dans cette crise globale qui frappe la municipalité de Vevey, le thème du respect et de la bienveillance dans les rapports humains, indépendament du rang militaire.

Comment se fait-il, alors que la question du mobbing a été soulevée par la Commission de gestion, que le greffe nie l'existence de tels cas? Qui, à Vevey, n'est pas au courant de cas réels, actuels, de mobbing ou d'actes analogues au mobbing? Cette municipalité nous sert une énorme mascarade. Combie de temps pense-t-elle encore leurrer les veveysans?
La peinture commence á s'écailler, sous la prochaine couche la vérité?